La colonne cervicale peut être touchée par différentes sortes de maladies. Pour mieux cerner les problématiques, la radio rachis cervical est la mesure complémentaire le plus souvent demandée en première intention par le médecin. Mais pour procéder à la bonne lecture des clichés, il existe de nombreuses règles à respecter. Cependant, il ne faut pas oublier que cet examen a des limites et peut comporter plusieurs risques.
Pourquoi effectuer une radiographie du rachis cervical ?
Le rachis cervical est sujet à de nombreuses pathologies et la radio cervicale est très souvent le premier examen demandé devant un problème de cou. D’ailleurs, la procédure n’est pas du tout complexe. Cependant, les risques peuvent être importants comme la maladie de peau, le cancer, etc.
Effectivement, la maladie qui touche le rachis cervical est plusieurs. Notamment des affections traumatiques, des infections, des tumeurs, des affections dégénératives, etc. La plus fréquente des pathologies cervicales est la fracture osseuse et les entorses, la hernie discale, l’arthrose cervicale, le rachis cervical rhumatoïde.
En ce qui concerne l’arthrose cervicale, il fait référence à une dégénérescence du cartilage qui sépare les deux surfaces articulaires de l’articulation. La cervicarthrose ou l’arthrose cervicale est de ce fait la dégradation d’un disque intervertébral cervical. Les articulations cervicales sont l’une des articulations les plus sujettes à l’arthrose du fait de sa forte mobilisation. Le médecin demande souvent une radio rachis cervical arthrose pour diagnostiquer la cervicarthrose. Afin de recueillir plus d’informations à ce sujet, jetez un coup d’œil sur radio rachis cervical arthrose.
Les indications et les limites de la radio cervicale
La radio rachis cervical a de nombreuses indications. Elles sont surtout demandées en cas de traumatismes et chocs du cou, des cervicalgies, une suspicion d’une déformation rachidienne touchant le rachis cervical, en chirurgie, etc. Au cas de suspicion d’une maladie qui demande une étude plus approfondie pour se confirmer, la radiographie va donc guider le médecin vers cette maladie par les signes qui y sont figurés.
Toutefois, la radio cervicale connaît également une limite. Elle ne permet pas par exemple de voir les tissus mous tels que les muscles cervicaux. Elle ne permet pas aussi de détecter certaines lésions, notamment les fissurations osseuses et les petites fractures. Surtout, elle ne permet pas toujours de donner des résultats précis du fait que la dose des rayons X doit être limitée pour mieux protéger le patient.
En ce qui concerne la procédure de la radiographie cervicale, elle n’a rien de compliqué. Il est possible de faire avaler aux patients certaines substances pour permettre de mieux visualiser la colonne cervicale. La radio cervicale et l’obtention des clichés ne durent que quelques minutes.
Interpréter les résultats d’une radio du cou
Pour mieux interpréter les clichés radiologiques de la colonne cervicale, il faut procéder de manière méthodique. Mais avant de vous lancer, entraînez-vous d’abord à reconnaître une radio cervicale normale avant de vous attaquer sur les autres points. Ainsi, sur chaque radio, il faut étudier de nombreux éléments tels que les alignements, le cartilage, les disques, les tissus mous. La lecture peut dépendre également du repère que vous avez choisi au cours de l’examen.
Les radiographies peuvent également montrer des signes de l’arthrose. Notamment un pincement articulaire, l’ostéophyte ou un surplus d’os autour de l’articulation, la condensation de l’os sous le cartilage et des géodes dans l’os qui ont l’apparence des « trous ». Une radiographie arthrose cervicale est de ce fait nécessaire en cas de suspicion de cette maladie.
En bref, la procédure ainsi que les risques de la radio cervicale devraient être expliqués à chaque patient. En effet, il doit être préparé et bien renseigné sur la façon dont l’examen va se passer et les risques que cela peut entraîner. Cela va fortifier le lien entre le médecin et le patient, qui est basé particulièrement sur l’honnêteté et la confiance.